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José Basté

Actif à Barcelone et Paris vers 1900-1920

 

Portrait de Gaspar Cassadó, violoncelliste, 1914

 

Pierre noire

442 x 299 mm

Signé, daté et dédicacé en bas à droite : Al amich Gaspar Cassadó / el teu admirador / JBasté / Paris mars 1914

 

 

Les informations sur José Basté sont rares. Illustrateur et affichiste, il travaille entre Barcelone et Paris entre 1900 et 1920. Il a ainsi illustré le roman d’Antonio Escamilla Rodríguez, Marta, publié dans la revue barcelonaise La Ilustración Artística, numéro du 22 novembre 1915 et celui de René Bazin, Tierra y Patria, publié par Montaner y Simón à Barcelone en 1920. Une affiche pour les pneumatiques Goodrich est publiée en 1916 à Paris.

 

C’est à Paris que Basté réalise notre portrait de Gaspar Cassadó i Moreu (Barcelone, 1897 – Madrid, 1966), compositeur et violoncelliste. L’pprentissage musical de Cassadó débute à l’âge de cinq ans, sous la direction de son père Joaquim, maître de chapelle et compositeur à la basilique de la Mercè à Barcelone. Dès 1905, à l’âge de 7 ans, Gaspar commence l’étude du violoncelle pour lequel il fait preuve de dispositions remarquables. Deux ans plus tard, la famille emménage à Paris pour que Gaspar mais aussi son frère aîné Agustí doué pour le violon, puisse obtenir un enseignement de très haut niveau. Gaspar devient alors l’élève de Pablo Casals pour le violoncelle et de Maurice Ravel et Manuel de Falla pour la composition. En 1914, il rentre à Barcelone et entame une brillante carrière internationale. Dans les années 1920, Cassadó s’installe à Florence ; il enseigna à l’Académie Chigiana de Sienne à partir de 1946, ainsi qu’à la Hochschule für Musik de Cologne à partir de 1958. Egalement compositeur, Cassadó a écrit plusieurs pièces pour violoncelle, des concertos, de la musique de chambre, des oratorios et de nombreuses transcriptions pour violoncelle. Un concours international de violoncelle qui porte son nom se déroule tous les deux ans à Florence.

 

Au moment de la réalisation de son portrait par Basté à Paris, Cassadó a seize ans, mais son expression et son attitude révèlent la maturité d’un jeune virtuose qui a déjà donné ses premiers concerts dans la capitale française. Selon Federico Sopeña, Cassadó « a hérité de Casals le son long, flexible, profond, chantant au maximum », et pour ses récitals et concerts en solo, il a toujours utilisé des instruments de la plus haute qualité (un Stradivarius, un Guarnerius et un Villaume).



 
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