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Jan Claudius de Cock

Bruxelles, 1667 – Anvers, 1735

 

Pluton et Proserpine, vers 1705

 

Plume et encre brune, lavis d’encre de Chine et sanguine

148 x 96 mm

Signature en bas à droite : Joan Claudi de Co… / inv. del 170…

 

 

Jan Claudius De Cock fait son apprentissage dans l’atelier du sculpteur anversois Pieter I Verbruggen (1615-1686) qui l’initie à la sculpture sur bois, sur pierre et sur marbre, mais aussi à la peinture et à la gravure. Après la mort de ce dernier et de son fils Peter Verbrugghen le jeune (vers 1640-1691), De Cock s’établit à son compte à Bréda où il travaille pour le stadhouter des Pays-Bas, William III, au décor intérieur et extérieur de la résidence Prinsenhof. Vers 1697-1698, l’artiste gagne Anvers où il installe son atelier et donne des leçons de dessin et de modelage aux orfèvres tout en poursuivant sa carrière de sculpteur. Il entretient également des relations étroites avec les imprimeurs anversois, comme en témoignent le buste de Balthasar III Moretus, directeur des presses Plantin, et les dessins qu'il réalise pour les presses Plantin. L’ensemble de son art reflète son admiration pour François du Quesnoy et Artus Quellin le vieux. Dessinateur prolixe et excellent modeleur, De Cock se montre capable de compositions ambitieuses comme son Borée enlevant Orithye (Bruxelles, musée royal des Beaux-Arts) ou bien L’Amour et Psyché et Jupiter amenant le jeune Hercule à Junon (1706, Copenhague, Statens Museum vor Kunst). Également écrivain, De Cock a écrit un poème sur l'incendie de l'église des Jésuites à Anvers en 1718 et un livre d'instructions sur l'art de la sculpture.

 

De Cock était un artiste prolifique et polyvalent qui a travaillé sur un large éventail de meubles d'église tels qu’autels, stalles de chœur, confessionnaux, chaires et tombeaux. Mais il a également réalisé objets profanes tels que statues et vases de jardin, horloges et groupes sculptés. Pour la propriété Huis Meer en Berg, située à Heemstede, construite vers 1700 par le marchand amstellodanois David de Neufville, De Cock réalise un marbre représentant Pluton et Proserpine (collection particulière, fig. 1). Malgré sa taille réduite, notre dessin est une étude pour cette sculpture. Un ensemble de dessins très proches représentants des sujets d’enlèvement dans la mythologie antique (Jupiter et Ganymède, Vénus et Adonis, Apollon et Daphné) mais de plus grand format, se trouve conservé au Herzog Anton Ulrich-Museum de Braunschweig.



 
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